Longtemps ont été promus les volumes dans l’industrie du textile et des chaussures. Aujourd’hui, conscients de l’impact environnemental de ce secteur, on se débarrasse de ce modèle économique pour adopter un nouveau système. Réutiliser les vêtements, privilégier les habits produits localement sont des pistes désormais suivies par un nombre croissant de consommateurs.

Donner une seconde vie aux vêtements

La mode est un éternel recommencement et les fashion victimes le savent bien. C’est notamment un des avantages pour elles car elles peuvent offrir une seconde vie à leurs vêtements démodés enfermés dans des placards depuis des années en les transformant en habits très tendance. En modifiant la coupe ou en fabriquant des accessoires à partir de ses vieux vêtements, comme un de vos blazers femme datés, il est possible de créer un look original, avec un côté vintage et pourquoi pas de lancer une tendance.

Si vous n’en pouvez plus de voir vos vieux vêtements encombrer votre garde-robe, en avez trop ou profitez d’un déménagement pour faire du tri, il existe une autre façon de donner un second souffle à sa garde-robe : vendre vos vêtements d’occasion, aussi bien vos blazers femme que vos pantalons, vos robes ou mêmes vos chaussures. Si vous n’avez pas besoin de récupérer de l’argent, vous pouvez également donner vos habits à des associations caritatives ou des personnes que vous connaissez qui en ont besoin. Non seulement vous ferez des heureux mais en plus vous contribuerez à réduire votre impact sur l’environnement.

Produire des vêtements localement

En allant sur les marchés de Provence, on voit parfois des artisans qui vendent des sandales en cuir faites main. Même si on leur en achète une paire, on ne pense pas forcément qu’il est possible de faire de même pour les vêtements. C’est pourtant le cas. D’ailleurs, ces dernières années, certaines marques se sont positionnées sur ce marché. Hopaal par exemple commercialisent des vêtements fabriqués à partir de matériaux recyclés : filets de pêche, bouteilles en plastique, vieux habits… Certains produits sont faits en France, d’autres au Portugal. Ecclo confectionne sur l’Hexagone des habits à partir de tissus revalorisés et de fibres recyclées. April & C fabrique exclusivement des articles pour femme : les chemises, les jupes et les robes qui mettent en valeur le corps de la femme sont toutes biodégradables. Splice, qui a fait le choix du lin, propose aussi bien des habits pour homme que pour femme. Ils sont fabriqués en France, hormis la filature qui se fait en Pologne car en France la pratique a disparu.