La peur de la faillite est l’obstacle majeur qui empêche les aspirants à l’entrepreneuriat de faire le premier pas. C’est une attitude qui se comprend surtout lorsqu’on sait que l’auto-entrepreneur risque de perdre les milliers d’euros épargnés durant des années ou contractés par prêt bancaire ou récemment par crowlending. Mais saura-t-il jamais s’il n’a pas essayé ? Peut-être bien qu’un seul pas le sépare de la success story !
Les success story, la face cachée de l’iceberg !
Ils sont nombreux à embrasser la carrière d’auto-entrepreneur parce qu’ils ont vu des jeunes réussir avec leur entreprise. Ce qu’ils ne savent pas c’est ce à quoi, ils sont passés pour atteindre les sommets. Il faut dire que les médias participent à cette propagande. Ils ne savent donc pas qu’ils ont dû “déplacer des montagnes“, passer des nuits blanches, maintenir un mental d’acier et bousculer les barrières sociales érigées sur leurs parcours.
Aujourd’hui, le monde apprécie les voitures de la marque FORD et les jeunes veulent l’imiter. Macy grâce avec sa chaîne de magasins suscite beaucoup de vocations. Que dire de Akio Morita dont le bébé Sony n’est pas né avec les dents. Des échecs cuisants ont jalonné le parcours de ces hommes exceptionnels que rien ne prédestinait à une vie aussi bien remplie. Henry Ford a connu cinq fois l’échec dans ses entreprises. RH Macy a connu des échecs sept fois de suite avant de renouer avec le succès avec son magasin de New York. Il fallait être Morita pour tomber sur ses deux pieds après l’échec commercial d’une production vendue à 200 unités. Aujourd’hui, ses entreprises parmi tant d’autres sont N°1 dans leurs domaines.
L’échec, l’autre nom de l’entrepreneuriat !
Dans les écoles d’entrepreneuriat, les coachs ont pour habitude de donner l’exemple de la ténacité de Thomas Edison face aux centaines de tentatives infructueuses pour finir par créer l’ampoule électrique. Des paroles motivantes du genre de Marcel Proust : « Il n’y pas de réussites faciles ni d’échecs définitifs» viennent rappeler à ces candidats à l’entrepreneuriat que l’entrepreneuriat n’est pas un chemin de tout repos, sans embûche ni coup dur. Toujours persévérer, malgré tout, surtout lorsque l’envie de reprendre de zéro est la dernière des préoccupations, et lorsqu’on est encore sous le coup du dernier échec.
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